Vous souhaitez mandater un médecin évaluateur indépendant dans le cadre d’un dossier d’absentéisme, d’invalidité ou de lésion professionnelle? Il est important de bien comprendre le rôle et les limites d’action de ce type d’intervenant afin d’assurer une gestion efficace et sans tracas de vos demandes en expertise médicale.
Un retour sur ce qu’est la médecine d’expertise
Revenons d’abord sur quelques notions de base de la médecine d’expertise. Il s’agit d’un acte médical qui consiste à formuler une opinion médicale indépendante sur la santé d’une personne ou des éléments factuels liés à sa condition. Cet acte médical est proféré par un médecin évaluateur indépendant qui est mandaté par un ou une gestionnaire de dossier. La médecine d’expertise englobe l’évaluation médicale indépendante (EMI), l’étude sur dossier et l’expertise liée à l’exercice de la médecine. Afin de mieux comprendre en quoi elle consiste, nous vous invitons à lire cet article qui démystifie cette pratique.
Dans le but d’obtenir une évaluation médicale, un mandat doit être rédigé par le requérant pour guider le médecin évaluateur dans son travail. En effet, en plus de préciser le contexte de l’évaluation, le mandat doit comporter des instructions précises et les questions auxquelles le médecin devra répondre dans son rapport.
Pour vous assurer que le mandat comporte toutes les informations nécessaires afin d’obtenir les réponses souhaitées, pensez à consulter cet article portant sur nos astuces pour la rédaction de vos mandats d’expertise médicale.
Le rôle du médecin évaluateur : comprendre les limites par rapport au médecin traitant
En général, le médecin évaluateur ne rencontre qu’une seule fois la personne expertisée, de manière ponctuelle, et ce, pour la durée nécessaire à la réalisation du mandat qui lui est confié. Il n’entretient pas de lien thérapeutique et n’effectuera pas de suivi auprès du travailleur ou de la travailleuse. Son rôle auprès de la personne expertisée se limite à émettre une opinion neutre et objective en lien avec les questions figurant au mandat d’expertise. Quant au médecin traitant, il évalue ou prend en charge la personne, qui devient alors son ou sa patiente, dans le cadre d’une relation thérapeutique, souvent établie à plus long terme. Le médecin traitant est généralement le médecin de famille de la personne.
Comme il est d’abord question de médecine, le médecin évaluateur indépendant qui pratique l’évaluation est soumis aux mêmes responsabilités et obligations légales que celles s’appliquant à tout acte médical, en plus de celles entourant la médecine d’expertise.
En résumé, voici les caractéristiques propres au rôle du médecin évaluateur indépendant :
- Relation ponctuelle;
- Finalité non thérapeutique;
- Collecte d’information et recherche de renseignements limitée aux demandes du mandat d’expertise.
Les différentes spécialités de la médecine d’expertise
L’expertise médicale touche à toutes les disciplines de la médecine. Tout médecin spécialiste possédant de bonnes connaissances médicales, une expérience clinique adéquate, une pratique clinique active et une compréhension du cadre juridique propre à l’évaluation peut pratiquer la médecine d’expertise et effectuer des évaluations médicales indépendantes.
Dans le cadre de dossiers d’absentéisme, d’invalidité au travail et de lésion professionnelle, les médecins évaluateurs en médecine générale, en psychiatrie et en orthopédie sont les plus souvent consultés chez Ducore Expertise. Le médecin expert sollicité pour l’évaluation doit agir dans les limites de sa compétence. Il ne peut donc pas se prononcer sur une spécialité qui n’est pas la sienne.
N’hésitez pas à demander des conseils à votre fournisseur d’évaluations médicales indépendantes pour identifier la spécialité qui saura le mieux répondre à votre mandat.
Peu importe la spécialité dont vous avez besoin, sachez que l’équipe Ducore assure une prise en charge efficace grâce à son large réseau de médecins disponibles partout au Québec.
Communiquez avec nous pour discuter de vos besoins : expertises@ducoreexpertise.com.
