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L’importance de la santé mentale en milieu de travail

La santé mentale des employé.es est un enjeu crucial dans le monde du travail actuel. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la dépression et l’anxiété coûtent à l’économie mondiale un billion de dollars par an en perte de productivité. Le coût est également élevé pour les entreprises qui en subissent les conséquences, notamment par l’absentéisme et la baisse de productivité. Pour les entreprises, il est maintenant primordial d’établir de bonnes pratiques pour améliorer la qualité de vie au travail des employé.es et favoriser leur bien-être. La mise en place de mesures de prévention pourrait grandement les avantager.

Les facteurs qui influencent la santé mentale au travail et leurs conséquences

Plusieurs facteurs peuvent affecter la santé mentale des travailleurs·euses. On retrouve, par exemple, la pression professionnelle. Celle-ci peut être causée par une surcharge de travail, des délais serrés ou des objectifs irréalistes qui engendrent du stress et de l’anxiété chez les travailleurs et travailleuses. Entraînant souvent des difficultés à concilier vies professionnelle et personnelle, cette pression pourrait même les mener à l’épuisement professionnel.

Tout comme la pression professionnelle, les conflits interpersonnels, le harcèlement et la discrimination peuvent avoir un impact négatif sur la santé mentale des travailleurs·euses. En plus de causer un climat de travail toxique, ces conflits, s’ils ne sont pas résolus rapidement et de manière appropriée, peuvent s’aggraver et devenir chroniques, affectant ainsi la santé mentale des employé·es à long terme. Ces personnes peuvent développer des troubles de santé mentale tels que le trouble de stress post-traumatique et la dépression clinique.

Quant aux changements organisationnels, tels que les restructurations, les fusions-acquisitions, les changements de direction ou les réorganisations, ils peuvent susciter un sentiment d’incertitude et d’anxiété chez l’employé·e. Ils et elles pourraient s’inquiéter de leur avenir professionnel ou de leurs conditions de travail. En outre, les changements organisationnels peuvent affecter la dynamique de l’équipe de travail et les relations interpersonnelles. Les gens peuvent se sentir isolés ou ignorés pendant les changements. Ils et elles peuvent également éprouver des difficultés à s’adapter à une nouvelle équipe ou à un nouveau rôle leur ayant été assigné.

Pour les entreprises, les conséquences d’une mauvaise santé mentale chez les employé·es sont considérables. Selon une étude réalisée par Morneau Shepell, l’absentéisme dans les entreprises privées représente des coûts d’environ 5 % de la masse salariale et ce coût est encore plus élevé dans le secteur public. Le présentéisme, soit le fait de se présenter au travail même lorsque l’on n’est pas en mesure d’effectuer efficacement ses tâches, est aussi un problème, car il peut engendrer une baisse de productivité et un travail de moins bonne qualité.

De plus, les troubles de santé mentale ont un grand effet sur le taux de roulement du personnel, car les employé·es ayant des enjeux de santé mentale sont plus susceptibles de quitter leur emploi que ceux qui sont en bonne santé mentale. Le roulement de personnel représente des dépenses en recrutement et en formations de nouveaux employé·es pour les entreprises.

Finalement, parmi les conséquences pour l’employeur, on retrouve les coûts élevés engendrés par les réclamations d’assurance invalidité. Selon la Commission de la santé mentale du Canada, les troubles de santé mentale représentent environ 30 % de toutes les réclamations d’invalidité à long terme.

Ce que les employeurs peuvent faire

Pour la santé mentale de leurs employé·es, les employeurs ont avantage à mettre en place des mesures qui améliorent la qualité de vie au travail. Voici quelques approches à envisager :

  • Encourager une culture d’entreprise qui favorise la communication, la collaboration et la bienveillance. Adopter une politique de travail flexible qui permet, par exemple, la semaine de quatre jours ou le télétravail afin de faciliter la conciliation travail-famille.
  • Déployer un programme de reconnaissance pour féliciter les personnes qui atteignent leurs objectifs ou qui contribuent de façon positive à l’entreprise pour également améliorer la satisfaction au travail et renforcer leur sentiment d’appartenance.

Ces mesures peuvent non seulement réduire les coûts liés à l’invalidité, mais elles peuvent également contribuer à améliorer la productivité et la performance des employé·es, à réduire le taux d’absentéisme et à favoriser l’engagement des travailleurs·euses envers l’entreprise. Un employeur qui fait de la santé mentale de ses employé·es une priorité améliore également sa réputation et sa marque employeur. En somme, favoriser la santé mentale et mettre en place des mesures pour le faire est une solution gagnante pour tous.

Malgré toutes les bonnes pratiques implantées, il est possible que des situations d’invalidité surviennent et que ces cas nécessitent une évaluation médicale indépendante ou une expertise médicale. Le réseau de médecins de Ducore Expertise inclut plusieurs évaluateurs dans cette spécialité.

Communiquez avec nous pour connaître nos disponibilités en psychiatrie : expertises@ducoreexpertise.com.

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